Pour un enfant, voir ses grands-parents est un droit. En effet, l’article 371-4 du code civil dispose que « l'enfant a le droit d'entretenir des relations personnelles avec ses ascendants. Seul l'intérêt de l'enfant peut faire obstacle à l'exercice de ce droit. Si tel est l'intérêt de l'enfant, le Juge aux Affaires Familiales fixe les modalités des relations entre l'enfant et un tiers, parent ou non. »

Suite au Décret d'application du 23 décembre 2002, les parents sont désormais informés de ce droit, inscrit sur le livret de famille.

 

Le juge peut donc attribuer aux grands-parents un droit de visite et d'hébergement à l'égard de leurs petits-enfants, mais aussi le droit d'échanger une correspondance avec eux et de participer à leur éducation dans la mesure où ils ne se substituent pas aux parents.

Si l'autorité parentale revient totalement aux parents, le rôle des grands-parents est néanmoins ainsi reconnu.

 

Pour obtenir des droits de visite s'ils leur sont refusés, les grands-parents ont le choix entre engager une procédure devant le Juge aux Affaires Familiales avec le conseil d'un Avocat ou proposer une médiation familiale à leurs enfants.

L'amélioration des relations familiales, recherchée en médiation, est souvent indispensable pour rendre les droits de visite effectifs.